ÉDITÉ PAR MON PETIT ÉDITEUR
Dans la
région de
Narbonne.
1999
Une terrible enquête au cœur de la magie
noire et des rites
sataniques.
Une tempête balaie la France entière.
Dumartin, Capitaine de police et sa
collègue le Lieutenant Peretta sont diligentés pour une enquête préliminaire
plusieurs éléments découverts font
penser à un rite Vaudou
La fine équipe part de Quimper avec
la « présumée veuve » -puisque l’on n’a pas retrouvé le corps
de son mari- afin de reconnaître
l’ensemble des pièces à convictions.
Sur la route… ils sont pris par une
tempête les obligeant à se réfugier dans un prieuré à Narbonne - appartenant à la maîtresse de l’enquêteur. Impossible de
repartir, ils restent bloqués. L’enquête va se faire à distance, en relation
téléphonique avec l’extérieur.
Dumartin est sur les dents, il n’a pas
élucidé sa dernière affaire qui s’est déroulée dans la « Baie des
Trépassés » en Bretagne et qui plus est, il semble confronté à des
problèmes familiaux entre un mariage qui capote et une maîtresse quelque peu envahissante.
Les deux policiers s’acharneront à
confondre l’assassin. Il y va de leurs avancements
.https://www.monpetitediteur.com/?s=verba
Critique :
Lydia Bonnaventure : Mes Promenades Culturelles.
Mon avis :
Je ne vous présente plus Katia Verba. Cela en deviendrait presque indécent puisqu'il s'agit de sa septième pièce. Sept, y a-t-il une symbolique dans le chiffre ?
Si, jusqu'à présent, elle mettait un point d'honneur à créer un décor, vient s'ajouter, depuis Le bal des vipères, une autre dimension : le lieu géographique chargé d'Histoire, d'émotions qui donne ainsi une certaine envergure au texte, une atmosphère emplie du vécu, des connaissances ou du ressenti du lecteur.
Avoir l'idée d'écrire une enquête sous forme théâtrale est déjà, pour le moins, original. Parler de rites sataniques dans un lieu qui fut religieux - un ancien prieuré - ne l'est pas moins. Quant au l'habit du disparu, point de départ de l'enquête, il n'est pas sans me rappeler un roman de Simenon, Le Pendu de Saint-Pholien, dans lequel le commissaire trouvait dans une valise un costume tâché de sang. Mais la comparaison s'arrête là. Le scénario de Cabale mortelle est exceptionnel. Je parlais de symbolique, au début de cette chronique, j'y reviens : le chiffre sept est synonyme de perfection et ce texte est, à mes yeux, encore plus abouti que les précédents. Au fur et à mesure des pièces, j'ai souligné l'envol de l'auteur. Les premières étaient des hommages à des pointures du polar (ce qui n'enlève en rien le talent). Puis, tout doucement, Katia s'est laissée aller pour en arriver à trouver son propre style, mêlant érudition et humour. Je n'ai qu'une envie : lire la prochaine !
Extrait :
Peretta (lit) :
Voilà ce qui est consigné : "Le témoin se promenait près du "Lavoir du Chemin du Pauvre", il pleuvait comme vache qui pisse... Il s'est réfugié dans une grange non loin. En furetant pour voir s'il n'y trouverait pas quelque chose à grignoter, il est tombé sur une grande marmite. Il s'est approché. Il y avait un costume d'homme à côté, bien étendu à terre... Il a été trouvé aussi le reste d'une bougie qui finissait de se consumer. Il s'est approché du chaudron qui se trouvait en hauteur, sur une sorte d'estrade... Il a jeté un œil et a pris ses jambes à son cou... Il y avait des ossements... Une cérémonie vaudou, l'oeuvre de Satan a-t-il dit."
Philippe :
Il a attendu le lendemain pour faire sa déclaration auprès d'un policier qui faisait la circulation. Le pauvre homme a eu la peur de sa vie. Ce qui est compréhensible. Pauvre homme, on imagine bien sa tête quand il a découvert les ossements...